La Commission européenne réforme sa politique vitivinicole pour répondre aux défis futurs.


La Comisión Europea reforma su política vitivinícola para enfrentar los retos del futuro

21 de avril de 2025
Cambio climático y gestión de recursos naturales
Calidad y cadena alimentaria
Resiliencia y competitividad

Le nouveau cadre vise à adapter le secteur vitivinicole aux changements du marché, du climat et des préférences des consommateurs.


  • Le nouveau cadre vise à adapter le secteur vitivinicole aux changements du marché, du climat et des préférences des consommateurs.
  • Il comprend des mesures visant à contrôler la production, à encourager l’innovation et la durabilité et à promouvoir l’œnotourisme.
  • Le secteur vitivinicole européen représente 60 % du vin mondial et est essentiel à l’économie rurale européenne.

La Commission européenne (CE) a présenté un nouveau paquet de mesures visant à assurer la compétitivité et la durabilité du secteur vitivinicole européen dans les décennies à venir. Ces réformes répondent à une série de défis croissants tels que le changement climatique, la baisse de la consommation de vin, les nouvelles tendances du marché et la pression de la concurrence internationale.

Ces propositions, qui découlent des recommandations d’un groupe de haut niveau sur la politique vitivinicole établi par la Commission européenne, visent à moderniser le cadre politique régissant le vin dans l’ Union européenne (UE) , en introduisant une plus grande flexibilité, des incitations à l’innovation et des outils pour mieux faire face aux risques climatiques et économiques.

Principaux changements

Le nouveau cadre comprend des mesures stratégiques visant à aligner la production sur la baisse de la demande, à favoriser la résilience du secteur et à tirer parti des nouvelles opportunités du marché :

  1. Contrôle des excédents de production : Des mesures telles que l’arrachage des vignes ou la vendange en vert seront facilitées pour éviter les excédents qui déstabilisent le marché.
  2. Une plus grande flexibilité dans la plantation : les États membres pourront adapter plus librement les permis de plantation et de replantation de vigne à leurs circonstances régionales, permettant ainsi des investissements plus flexibles de la part des producteurs.
  3. Soutien à la lutte contre le changement climatique : l’aide de l’UE aux investissements axés sur l’adaptation et l’atténuation du changement climatique sera augmentée à 80 %.
  4. Stimuler l’innovation : l’introduction de produits tels que les vins sans alcool ou à faible teneur en alcool sera facilitée, répondant aux nouvelles demandes des consommateurs.
  5. Un étiquetage plus clair et plus uniforme : les normes d’étiquetage seront harmonisées dans toute l’UE, réduisant ainsi les coûts pour les producteurs et facilitant l’information pour les consommateurs.
  6. Promotion et œnotourisme : La durée des campagnes de promotion dans les pays tiers sera prolongée et l’œnotourisme sera encouragé, notamment dans les zones rurales associées aux indications géographiques protégées .

Contexte actuel

Le vin n’est pas seulement un produit emblématique de la culture européenne, mais aussi un pilier économique : il représente 60 % de la valeur des exportations mondiales de vin et occupe près de la moitié de la superficie viticole mondiale. En outre, il joue un rôle fondamental dans la vitalité de nombreuses régions rurales, où il crée des emplois et protège le paysage et les traditions locales.

Cependant, le secteur se trouve à un moment critique. La consommation de vin est tombée à son plus bas niveau depuis 30 ans , et les préférences se déplacent vers des boissons plus légères et plus rapides à boire. À cela s’ajoutent les effets du changement climatique et des tensions géopolitiques, qui affectent à la fois la production et les exportations.

Arrière-plan

Depuis la première organisation commune du marché du vin Depuis 1962, l’UE adapte sa politique à l’évolution du contexte. Les réformes les plus importantes ont eu lieu en 2008 et 2013, dans le but de moderniser le secteur, de réduire les excédents et d’améliorer son positionnement mondial.

La proposition actuelle présentée par la Commission est le résultat des travaux du groupe de haut niveau sur la politique vitivinicole, qui a produit en 2004 un rapport avec la contribution des 27 États membres et des organisations professionnelles. Les conclusions ont souligné la nécessité urgente d’adapter les outils de la politique agricole commune (PAC) pour répondre plus rapidement aux défis actuels. Les priorités identifiées comprennent :

  • Améliorer le rendement et le système de gestion des surfaces plantées.
  • Renforcer les assurances et les fonds communs de placement contre les événements météorologiques extrêmes.
  • Le développement de produits innovants et durables.
  • Renforcer l’accès au marché par des investissements, des promotions et des ventes directes,

Aujourd’hui, avec cette nouvelle mise à jour, Bruxelles cherche à préparer le secteur vitivinicole pour les décennies à venir, en consolidant son rôle de moteur économique, social et culturel de l’Union européenne.